Les temps liturgique nous aident à mieux comprendre, en les rendants actuels, les événements de la vie de Jésus.
Les jeûnes et sacrifices nous apprennent la maîtrise de soi, ainsi que la liberté face à bien des choses dont nous sommes très souvent dépendants.
Ils nous apprennent que même dans ce dépouillement, de choses qui en elles-mêmes sont naturelles, Dieu suffit à nous combler.
Les économies faites dans cette simplicité de vie servent à aider ceux qui sont dans le besoin
C’est vrai, donner un peu quand on a beaucoup
n’est pas grand-chose ; mais en même temps
c’est un premier pas, un premier effort, et en
donnant aux autres, pas forcément de l’argent
mais aussi de son temps et de son attention, on
découvre qu’on peut semer la joie ; et plus on
donne plus on peut rendre heureux ceux qui nous
entourent et être pleinement heureux nousmêmes.
Mais ne rien donner sous prétexte que
c’est peu, n’est-ce pas pire encore ?
Les chrétiens apprennent à se donner comme le
Christ s’est donné pour chacun de nous.
L’essence du Carême ne consiste pas d’abord à nous priver de
certaines choses matérielles. Si l’Église nous demande de faire
pénitence, ce n’est pas pour nous punir, mais c’est pour nous
aider à changer. C’est une manière de nous inviter à nous
débarrasser de l’orgueil, de l’égoïsme, de la division et de tout
ce qui nous empêche de vivre en communion avec Dieu. Le
Carême est en effet le moment idéal pour faire un effort sur soi
en vue d’éliminer tout ce qui est source de blessure pour autrui.
Le Carême nous invite à voir qu’en toute situation, il y a
toujours la possibilité de faire germer l’amour. Le Carême nous
invite à vaincre la violence par l’amour.
Le chrétien ne pense pas être meilleur que les autres, au contraire il sait qu’il fait
des fautes, qu’il fait preuve d’égoïsme, qu’il n’est pas assez généreux et il ne juge
personne. Le Carême lui permet de se corriger, d’être meilleur avec l’aide du
Christ, non pas en faisant de grandes démonstrations extérieures, mais dans le
silence et la discrétion, en changeant son coeur. Clamer haut et fort que l’on fait
des sacrifices serait hypocrite. Le bien ne fait pas de bruit et le chrétien sait que
faire le bien, demande un perpétuel recommencement. En se pensant parfait on
est égoïste. Le chrétien sait qu’il est imparfait mais aussi que Jésus-Christ l’aime
dans sa misère et ses défauts ; c’est ce qui donne à tout chrétien le désir d’être
meilleur, pour Dieu et pour les autres