La nature du péché est simple : c’est une offense à Dieu, par une pensée, une parole, un acte ou une omission.
Maintenant, l’Eglise nous enseigne qu’il existe une différence « radicale » entre le péché véniel et le péché mortel. Le premier nous affaibli. Le second nous sépare de Dieu. Où se trouve la limite entre l’un et l’autre ? Il est bien difficile de le dire, car en général, le premier conduit au second. Et la plupart du temps, il s’agit d’un processus long et continu.
Imaginez une casserole pleine d’eau. Cette eau représente votre âme, immortelle, créée à l’image et à la ressemblance de Dieu.
C’est l’été et vous abandonnez cette casserole sur votre balcon, au soleil. La température de l’eau se met alors à suivre celle du temps. Comme c’est l’été, la casserole retient la chaleur... et l’eau reste chaude. Puis vient l’automne, et l’eau refroidit petit à petit. Un jour, l’hiver arrive, et l’eau, en quelques heures, se met à geler.
De la même façon, c’est l’accumulation de petits péchés véniels qui conduisent à la rupture avec Dieu. Les péchés véniels « refroidissent » notre âme, comme l’automne refroidit l’eau. Et il y a un moment où nous faisons « un péché de trop », délibéré et conscient, qui nous enferme définitivement dans notre égoïsme et nous coupe de toute relation avec Dieu. C’est cela le péché mortel.
Comment éviter de commettre un péché mortel qui pourrait mettre en danger notre salut éternel ? En évitant de commettre des péchés véniels.
Et comment éviter de commettre un péché véniel ? D’abord, en évitant d’abandonner la casserole sur le balcon !
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que le meilleur moyen d’éviter de commettre un péché, même véniel, c’est de nous protéger de tout ce qui peut conduire au péché : les mauvais spectacles, les amitiés peccamineuses, les ambiances trop frivoles...
Mais ce n’est pas tout : le Christ nous a donné d’autres moyens, plus efficaces encore. Il ne s’agit pas seulement de « protéger » notre casserole du froid, mais de la maintenir sur une source de chaleur.
On pourrait résumer ces conseils en trois moyens fondamentaux :
1- Alimenter notre amour pour Dieu à travers la prière du cœur, et surtout la louange.
2- S’alimenter fréquemment des sacrements, qui sont les médicaments de notre âme, surtout l’eucharistie et la confession.
3- Se faire aider par le soutien de la communauté chrétienne.